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claude rutault
dé-finitions/méthodes 1973-2016
2016, 864 pages, 20,5 x 25 cm.
ISBN : 978-2-940159-68-0.
dé-finition/méthode six cent cinquante-quatre
saga deux mille seize [2016]
(introduction)
peinture d’une famille et son évolution au fil des générations. le nombre des membres de la famille détermine le nombre de parties de l’œuvre. par famille il faut entendre les différents modèles de structures familiales et leur évolution existant à ce jour dans le monde.
le nombre de toiles de chaque membre de la famille est choisi d’un commun accord par les parents à l’initiative de l’œuvre. une deux trois toiles pour chacun . . . parents et enfants à égalité. le père et la mère auront une toile de même surface mais la forme pourra être différente. une toile pour chaque enfant, dès la naissance.
il est évident que les enfants devront attendre des années avant de participer à l’œuvre. question d’éducation, de volonté, de patience, de conviction. aux parents d’organiser la mise en place de l’œuvre et son évolution.
les toiles des enfants devront rester en piles, visibles, en attente, jusqu’à ce qu’ils puissent réellement prendre en charge. l’âge de prise en charge peut varier d’un enfant à l’autre. chacun choisira alors une ou plusieurs toiles qui ne seront pas obligatoirement celles que les parents leur destinaient initialement. ils choisiront un ou plusieurs murs, des couleurs, un accrochage.
ils actualiseront cette peinture en prenant appui avec au départ l’aide des parents, sur les règles habituelles des dé-finitions/méthodes.
lorque les enfants quittent le foyer ils emportent leur(s) toile(s). l’histoire continue, ailleurs, autre. chaque enfant qui fonde un foyer poursuit l’histoire de la famille.
par contre les enfants n’héritent pas des toiles de leurs parents. lorsque ceux-ci
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