The Day of Forevermore, 2015.
Photo : LeeAnn Nickel.

2016, 96 pages, reproductions en couleurs, bilingue français-anglais, 22 x 24 cm.
ISBN : 978-2-940159-77-2.

Depuis vingt-cinq ans, Marnie Weber construit une œuvre fantastique peuplée de sorcières, de monstres, de poupées et d’animaux qui évoluent dans des lieux irréels, entre villes fantômes, forêts obscures ou cabarets sordides. Une œuvre d’art totale, inspirée autant par le surréalisme que par les expériences avant-gardistes et le folklore américain, et qui se déploie dans la musique, la performance, le film, l’installation, le collage ou la sculpture.

The Day of Forevermoreest son premier long métrage. Elle en a écrit le scénario, les dialogues, dessiné les costumes, composé la musique et assuré la mise en scène. De l’écriture à la réalisation, l’ensemble des documents rassemblés dans ce livre permet d’appréhender avec précision les différentes étapes du projet. Il rend compte également des multiples facettes de l’activité de l’artiste, notamment de sa manière particulière de travailler le décor et les personnages. Au-delà du récit, c’est un étrange carnaval qui émerge des refoulés de la culture américaine.

For twenty-five years now, Marnie Weber has been creating a fantastical body of works filled with witches, monsters, dolls and animals, inhabitants of unreal places that are a mix of ghost towns, dark forests and sordid cabarets. Comprising music, performance, film, installation, collage and sculpture, hers is a total art inspired as much by American folklore as by avant-garde experiments and Surrealism.

The Day of Forevermore is her first feature film. She wrote the screenplay and dialogues, designed the costumes, composed the music and directed the shoot. Covering everything from the writing to the making of the film, the documents brought together here offer a precise view of each phase in the project. They also show the different facets of this artist’s activity, especially her particular approach to sets and characters. Beyond the narrative itself, what emerges from the American cultural repressed is a strange kind of carnival.